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Comment sauver son couple ? | Jay WorldMan
comment sauver son couple ?

Votre couple a fait « scraaaatch !! » ? Une seule solution: the excellent-nabolo-truc-to-save-the-love !

Aujourd’hui, sur l’EXCELLENT Nabolo-blog, je vous livre le secret d’un amour durable au format couple (oui c’est possible). MAIS AVANT je me permets une liste de mises en garde afin de m’éviter les foudres d’associations féministes de toutes sortes (j’aurais dit « les foutres » si ça avait été des associations masculistes : encore un bon mot de perdu).

DONC :

1- Je n’ai rien contre les femmes (je suis même plutôt pour). 2- Les conseils que je donne ici s’appliquent à un couple issu d’un milieu culturel donné (français) et à une génération donnée (celle d’aux alentours de 1980) – je ne dis pas que ça ne marche pas ailleurs avec d’autres mais enfin  je n’en sais rien, vous pourrez toujours essayer. 3- A priori ma théorie ne s’applique qu’aux couples hétérosexuels (mais peut-être pas, vous me direz !). 4- Je n’ai rien contre les femmes.

 Bien. Nous pouvons commencer.

Comment sauver son couple ?

J’ai observé, mesdames et messieurs, parmi la foultitude de couples hétérosexuels qui m’entourent, que certains d’entre eux battaient de l’aile. Or, si les raisons qui expliquent ce phénomène peuvent se décliner en milliards de petits détails, d’un point de vue macro-amoureux, le phénomène est souvent le même : l’homme, jadis beau guerrier valeureux ayant conquis le cœur de sa belle, s’est transformé en merde. Il est là, tout flasque, avachi sur son canapé… de temps en temps il rote ou il pète, preuve qu’il est toujours en vie, mais il a perdu toute utilité, toute son énergie, ses ambitions et finalement tout son charme. Et quand un jour il se  recommence à remuer enfin, c’est au mieux pour aller voir un match de foot avec ses potes, et au pire pour partir à l’assaut d’une autre meuf avec toute sa vigueur retrouvée… Ca peut-être moyen-cool, selon le point de vue. Parce que bien que sa nana lui fasse remarquer depuis des mois (voire des années) qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même, et qu’elle le traite en tant que tel, son bonhomme, elle l’aime quand même.

La situation que je décris est très très légèrement caricaturale. Mais il n’est pas faux de dire que des hommes qui étaient jadis de preux chevaliers servants-charmants se sont transformés en tout autre chose sous l’effet du temps et de la vie de couple. Comment empêcher le phénomène ? Mieux, comment relancer la machine à n’importe quel moment ? Bref, comment sauver son couple ?

Mesdames, cet article est pour vous, car c’est à vous d’agir, en vérité, aussi triste et révoltant que cela puisse paraître.

Non, je ne vais pas vous parler du désir qu’il faut réactiver blabla parce que : ça ne marche pas une fois passées certaines étapes de dégradation du couple ; ça n’a vraiment d’effet que lorsque le voyant « désir » est allumé, mais rien de beaucoup plus durable.

The excellent Nabolo-extreme-method to save the love

Le secret, le voici : « pour qu’un couple soit heureux, il faut que la femme admire son homme. »

Merci de vous référer à toutes mes mises-en-garde du début pour vous épargner de pousser les hauts cris, d’autant plus si j’ajoute que l’inverse n’est pas vrai.

Outre l’expérience, le feeling, l’observation etc, je vais vous expliquer la théorie sur laquelle je base the Nabolo-extreme-method to save the love.

L’homme-français-environ-né-dans-les-années-80 (je suis du même modèle, donc JE SAIS) a une problématique qu’il cherche à résoudre depuis l’enfance : il doit devenir viril, chevaleresque, héroïque… Bon, tous les hommes-français-environ-nés-dans-les-années-80 ne sont pas comme ça mais ils ne sont pas rares non plus et toi, chère lectrice dont le couple bat de l’aile, tu sais déjà si ton homme correspond à cette catégorie.

Cette version de l’homme, donc, que j’appellerai tout simplement « l’homme* » pour m’éviter des phrases de trois mètres cinquante, a grandi avec des modèles très forts de ce qu’il devrait être et devenir. A moins d’avoir échappé aux dessins animés japonais, aux contes de fées, aux bandes dessinées, aux chansons diverses et variées de son époque il a appris que, être un homme, c’est certes respecter la femme dont il a assimilé qu’elle pouvait avoir du répondant de temps en temps (il a vu « Crocodile Dundee »), mais c’est surtout être le plus fort quoi qu’il arrive à la fin.

La différence avec des générations d’hommes plus anciennes c’est que pour eux la femme était juste faible, l’homme faisant tout du début à la fin… A peine la femme servait-elle à lui causer des problèmes, se faire kidnapper bêtement par un méchant, par un gorille ou toutes sortes de trucs.

La nouvelle génération, en revanche, a parfaitement conscience que la femme peut être utile, voire le surpasser dans un tas de domaine anodins, l’aider à combattre les méchants : même si, quoi qu’il arrive, c’est à lui de les achever à la fin (Le roi Lion, Bioman, Cosmocats, Goldorak etc.) Cette génération d’hommes, décidemment large d’esprit, a même conscience que certaines femmes lui sont supérieures dans TOUS les domaines… En revanche il n’est pas prêt à l’admettre (faut pas déconner) et certainement pas à se les taper.

Bref, pour faire simple, l’homme* a appris que, pour être un homme, pour se réaliser en tant que tel, pour accomplir la mission que ses parents et la société lui ont confiée, il doit devenir un héros, un chef, un guerrier (appelez ça comme vous voulez), sinon aux yeux de tous, AU MOINS aux yeux de sa belle.

Prisonnier de ce piège socialopsychologique, comment l’homme* estime-t-il que sa mission est accomplie ?

S’il a…

1- le sentiment d’être utile / de bien faire

2- le sentiment d’assurer la protection

3- le sentiment d’être admiré / d’être le meilleur aux yeux de sa belle

…alors c’est bon, mission accomplie ! L’homme* = content.

Si un de ces trois sentiments fait défaut en revanche, il y a comme un problème… Mais pas un petit problème, non, un ENOOORME problème, un problème fondamentalo-psychodramatique du genre que la raison ne permet pas de surmonter.

Et là, mesdemoiselles et mesdames je vous prierais d’ouvrir grand les yeux : il ne s’agit pas de machisme, d’injustice, de etc. Je ne dis pas non plus que je suis pour, contre, quoi ou qu’est-ce… Je vous décris un fait, trèès important (si tant est que votre amoureux corresponde au profil d’homme dont je parle) : le problème créé par le manquement d’un de ces trois sentiments chez un homme* est INSURMONTABLE. Dès lors qu’un de ces sentiments manque, la meilleure issue qu’il puisse y avoir pour vous et votre couple, c’est une sorte de « compromis » où votre homme* dépérit lentement, se dépréciant au fur et à mesure que s’écoule sa malheureuse vie, tout en tolérant vos amants.

Pourquoi est-ce aussi insurmontable ? Vous êtes bien capables de vivre sans que quelqu’un vous admire constamment, vous ! Oui mais vous ce n’est pas lui justement, et de même que certaines femmes ne s’imaginent pas vivre sans famille, sans amour et sans protection, certains hommes sont bien comme je vous le dis. Alors oui, d’autres sont différents, mais si le votre est comme ça c’est un peu tard pour en changer puisque vous êtes amoureuse (parce que sinon changez-en vite, bien évidemment !).

A cet homme*, si vous lui retirez ce qu’il considère qui le rend homme, c’est comme empêcher un canard de voler (ou de nager)(hmm…)( mauvais exemple) ; un poisson de couler ou une cigale de jouer du violon : c’est épidermique, et si vous ne lui renvoyez jamais l’image de sa valeur, il finira par se laisser croupir dans un coin, trop convaincu que tout ce qu’il fait est voué à l’échec pour entreprendre quoi que ce soit.

Alors je ne dis pas, si le convaincre de voir les choses différemment est le genre d’aventure qui vous tente, allez-y à fond et après des années de thérapie et de disputes vous célèbrerez peut-être votre victoire, remportée ensemble sur le carcan des valeurs. SINON, il y a plus pragmatique : donnez à votre homme* ce dont il a besoin : félicitez-le s’il fait quelque chose d’utile, dites-lui que vous vous sentez plus en sécurité quand il est là et n’omettez pas de le mettre au-dessus des autres et de vous-mêmes à base de phrases typées du style :

« moi je pourrais pas […] » « je sais pas comment il fait pour […] » « [nom du bonhomme] n’est pas très baraqué mais il est très fort » « [nom du bonhomme] a l’air gras comme ça mais en fait c’est du muscle »

N’oubliez pas non plus de toucher ses biceps et de les trouver gros. Tous les hommes* n’ont pas des pectoraux ou des abdos, en revanche, ils ont tous une sorte de boule qui leur pousse du bras quand ils contractent : c’est l’expression de leur force, de leur virilité ! Caressez cette boule en prononçant des onomatopées et vous verrez que votre couple ira tout de suite mieux (faites bien gaffe aussi à ce que vos boules ne soient jamais plus grosses que les siennes).

Cette attitude ne doit pas être avilissante pour vous (elle ne l’est pas si vous ne le voulez pas, tout est dans la tête) ! Car vous verrez qu’en « rendant » (vous les lui aviez volés ?) à l’homme ce qu’il considère être ses attributs, il vous en sera très reconnaissant.

Je précise : ne vous attendez pas à ce qu’il vous prenne en aparté pour vous dire « Merci de me trouver viril… », avec une larme au fond des yeux, mais plutôt à ce qu’il fasse des trucs de ouf qu’il n’aurait pas fait avant : vous apporter le petit déjeuner au lit ; vous offrir des fleurs à d’autres dates que celles prévues par le calendrier grégorien ; vous emmener à l’aéroport à trois heures du matin sans faire la gueule ; se charger de préparer les vacances et vous couvrir de cadeaux ! Pensez-bien à être super contente à chaque fois qu’il fait le moindre petit effort pour vous : il en fera deux fois plus au prochain coup, quatre fois plus à celui d’après, et au bout de dix coups il en fera peut-être même plus que vous n’en faites pour lui !! Un bon investissement bien rentable donc.

Au fond, un homme* en couple, c’est comme un chien : une fois que vous vous chargez de remplir ses besoins primaires (eau, croquettes, tapes sur la tête), il vous mange dans la main et fait la fête quand vous rentrez à la maison.

Et avant de me prendre une plainte d’associations masculistes pour cette dernière métaphore je précise que je suis un homme-français-né-aux-alentours-des-années-80 et que je fonctionne exactement comme ça ! Bien que je sois en mesure d’analyser ma triste condition je ne suis pas du tout en mesure d’en sortir… C’est dans la peau, pas dans la tête.

Quelques conseils hyper-pragmatiques avant d’en finir avec cet EXCELLENT article :

–          Acceptez qu’on vous tienne la porte et adorez-ça

–         Il y a une différence entre accepter qu’on vous tienne la porte et réclamer qu’on vous la tienne : si votre homme* ne vous la tient pas spontanément trouvez ça super ; s’il la tient, trouvez ça super aussi

–       Dites à votre homme* qu’il est le plus beau : même si vous l’aimez pour d’autres raisons, on s’en fout, pas de complications !

–         Dites à votre homme* qu’il est le meilleur au lit, même si c’est le pire des coups vous ne le ferez pas progresser par la critique, soyez pédagogues

–        Si votre homme* vous a posé un lapin ; ne vous écoute pas quand vous parlez ; a oublié que dimanche matin il y avait rendez-vous au cimetière pour les funérailles de votre maman : ne lui en veuillez pas ! Montrez-lui simplement que vous êtes triste ! Si vous êtes en colère contre votre homme*, ça active la touche « Chef-guerrier mode : combat sans-merci pour le leadership de l’autorité dans la tribu », alors que si vous êtes triste ça active la touche : « Chef-guerrier mode : protection au péril de sa vie des membres de la tribu ». Dites-lui que c’est super qu’il s’intéresse enfin à vous, que vous auriez voulu qu’il soit là dès le début, etc. (n’oubliez pas de sangloter légèrement avec de petits soubresauts de biche à l’agonie : effet garanti)

–          Posez les règles de couple que vous voulez : ATTENTION : je ne vous donne certainement pas ici un modèle de couple, surtout pas à travers mes exemples qui sont largement inspirés des couples Donald-Daisy et Mickey-Minnie. La seule chose que je recommande à travers cet article c’est de travailler votre communication, mais pas de changer votre couple pour un autre qui ne vous conviendrait pas. De plus, il ne s’agit pas pour vous de devenir une gentille fille soumise, mais de permettre à votre homme* d’être ce qu’il doit être en votre compagnie… plutôt que, à la cinquantaine, de prendre le premier vol pour Bangkok où il payera des gamines 20 euros par jour pour l’écouter avec les yeux et faire semblant de le croire lorsqu’il raconte qu’il est un super-héros là d’où il vient (NB : ne riez pas, au Japon ce genre de pratique est carrément institutionnalisée)

–          N’offrez pas de cadeau à votre homme* ! Ou restez dans le symbolique, pour Noël, sa fête et son anniversaire. Si vous lui offrez de trop beaux cadeaux, vous lui donnerez le sentiment que les siens sont pourraves… soit l’équivalent de gestes inutiles et non-admirables (on l’a vu, c’est rédhibitoire) ! De plus, et en général, votre homme* fait semblant d’aimer vos cadeaux, pour vous faire plaisir, ce qui le met donc mal-à-l’aise à plus d’un titre : parce qu’il n’aime pas vos cadeaux ; parce qu’il considère que c’est à lui d’en faire ; parce que vos cadeaux sont plus beaux/gros, ce qui déconsidère les siens.

CONCLUSION :

Si vous voulez gagner dans votre couple, et par gagner, ce que j’entends c’est : que ça se passe bien et que votre homme* se comporte comme vous le souhaitez, la règle absolue c’est : soyez reconnaissante au niveau puissance 1.000 à chaque fois qu’il fait un effort pour vous.

Croyez-moi, il en fera d’autres ! Et vous atteindrez très vite un seuil de rentabilité effort/reconnaissance. Le must c’est que, même si vous gagnez, votre homme* lui, ne perd pas, puisque avoir une femme* qui l’adore est sans doute son premier souhait s’il vous a préféré au célibat.

Alors oui, c’est une position un peu ingrate au début, et la fierté peut facilement l’emporter sur votre envie que ça se passe bien. Pourtant il n’y a pas lieu de trouver cette attitude dégradante : elle est simplement positive et vous permet de rester concentrées sur l’objectif supérieur ! Sans compter que, si les hommes* avaient les moyens et la finesse pour sauver leur couple, c’est à eux que je m’adresserais.

Comment sauver son couple ? Bonne chance à toutes !