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Harry Skypotter et les reliques de l’étoile de la mort | Jay WorldMan
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Stharry Potwars – retour des reliques du jedi mort d’un nouvel espoir qui contre-attaque

Hier soir je suis allé voir un audacieux remake de « La guerre des étoiles », sa version anglaise en fait. Ca s’appelle « Harry-Potter-et-les-reliques-de-la-mort-partie-2 ».

La version américaine était tout en vaisseau spatiaux, gadgets futuristes et proverbes chinois. La version anglaise est en vieux buildings, lutins moisis et acteurs pourris, beaucoup plus européenne, donc.

Mais on ne s’y trompe guère, ce sont les mêmes éléments qui reviennent… L’histoire ? La voici :

Harry Skypotter est censé être l’élu qui doit ramener l’équilibre. Mais l’empereur Voldemort est contre. Il fait donc subir au jeune Harry une série de mésaventures qui le laisseront orphelin (il sera néanmoins recueilli par son oncle et sa tante), jusqu’à ce qu’il se trouve un mentor, en la personne de Obiwan Dumbeldore, et des amis : Leia Granger, Ron Solo et Chewbagrid.

Malheureusement, Obiwan Dumbeldore va mourir des mains de Dark Severus,  un ex-disciple tiraillé entre le bien et le mal… Sauf qu’il l’a fait exprès, ce qui lui permet de revenir donner des conseils à Harry Skypotter sous forme de fantôme, pour l’aider à trouver la bonne voie spirituelle et que ce soit lui qui gagne à la fin.

Albus Kennobi & Obiwan Dumbeldore

Albus Kennobi & Obiwan Dumbeldore

Harry traverse néanmoins une période de doute qui s’achève sur une histoire de main droite handicapée. Il peut alors combattre l’empereur Voldemort dans un duel à mort à base de lasers rouge et vert tandis que ses amis participent à la grosse bataille d’à côté au bout de laquelle Ron Solo finit par chopper Leia Granger alors pourtant que tout le monde croyait qu’Harry allait se la faire depuis le début.

hagrid chewbacca

De droite à gauche: avant et après rasage.

Bref, tout ça se finit sur une grosse surprise (pour tous ceux qui n’ont pas vu Star Wars) puisque c’est le véritable élu qui finit par tuer l’empereur Voldemort et accomplir la prophétie… Eh non, ce n’était pas Harry Skypotter en définitive ! Même si c’est lui qui douille tout au long de cette aventure, notamment lors de la scène déchirante des adieux à Dark Severus qui lutte pour articuler ses dernières paroles… (petite différence avec la version américaine : dans la version anglaise on n’est pas 100% sûr que Dark Severus soit le père d’Harry, même s’il a très certainement niqué sa mère).

A la fin tout est bien qui finit bien et ceux qui sont morts sont contents et reviennent le dire en mode fantôme pour qu’on soit sûr.

empereur voldemort dark sidious palpatine

Message subliminal n° 114: « Méfies-toi des albinos ! »

Vous voyez bien qu’à part quelques petites subtilités, ce sont les mêmes leviers scénaristiques, et aussi les mêmes leviers commerciaux, pour un succès tout égal. Il y a bien quelques figurants en plus et en moins par-ci par-là pour faire genre-c’est-pas-pareil, mais vous qui, comme moi, avez vu les deux sagas, vous ne vous y êtes certainement pas trompés !

Passons aux incohérences du film, et aux légèretés, vu qu’il y en a.

La première incohérence c’est d’avoir rengager 8 fois les mêmes mauvais acteurs pour faire ces films. Autant les acteurs principaux on comprend : c’est vrai que ça doit pas être facile de trouver un anglais roux pour remplacer Ron, ou un bigleux pour camper le rôle d’Harry (« je-souffre-intérieurement-regardez-moi-je-souffre »).

dark vador harry potter darth vader combat fight

Un copié-collé sous paint et le puzzle est reconstitué !

En revanche, le type qui bouge sous la perruque blonde de Drago Malefoy ça aurait pu être n’importe qui… Mais bon, on change pas une équipe qui gagne (autant de pognon).

Tiens, restons sur le cas « Drago », puisqu’on y est.
Suite à leur affrontement, Harry prend le risque fou de braver les flammes pour un classique « tend-le-bras-je-vais-t’attraper-même-si-tu-es-très-vilain-parce-que-je-suis-le-gentil-et-qu’il-faut-pas-que-nos-futurs-militaires-qui-regardent-le-film-pissent-sur-nos-prisonniers-de-guerre-de-dans-dix-ans ».

Magnifique scène pleine d’effets spéciaux où l’univers magico-tout-est-permis du film justifie parfaitement que le héros réussisse sa cascade. Elle se termine en roulé-boulé et là hop, tour de magie (encore !), y a plus de Drago !!! Où qu’il est le Drago ?! Y a pu ! Ni lui ni son pote !

Yoda Dobby l'elfe de maison ioda

Dobby, l’elfe de maison: le grand disparu des épisodes précédents.

On enchaine directement avec la scène de débriefing entre le héros et ses amis.
Pourtant c’est pas anodin qu’Harry ait sauvé Drago puisque c’est ça qui va pousser la mère du blondin à le couvrir, lorsque Harry fera le mort, un peu plus tard (parce qu’Harry lui aura révélé d’un hochement de tête que Drago est vivant… sans quoi on pourrait se poser la question pendant longtemps, vu que Drago ne réapparait qu’à la fin, lorsque sa maman lui dit de bien vite rejoindre les forces du mal après qu’il a marqué une courte préférence pour les forces du bien – message subliminal n° 274 : « Ecoute ta maman ! »).

Ca c’est un premier truc qui m’a choqué. Mais ce n’est pas bien grave, juste une mauvaise coupure au montage.

De gauche à droite: Sirius, Dobby et Lupin accompagnent Harry jusque dans la mort.

Ce n’est pas bien grave non plus que, lorsqu’il s’entretient avec les fantômes de ses parents et de leurs amis morts, Harry n’en ait rien à cirer de son père (on sent d’ailleurs que l’acteur qui joue le père vit un grand moment de solitude).

Je critiquerais bien aussi – mais je m’abstiens – la façon dont l’empereur Voldemort tue Dark Severus : à coup de serpent plutôt que de sa main lui-même… Parce que c’est comme ça dans le bouquin non ? (j’ai lu la série y a un moment maintenant… et j’ai adoré ! Sauf la fin, nous y reviendrons). Sinon, puisque Voldemort reconnaît lui-même que Severus est un fidèle serviteur blabla, pourquoi ne lui balance-t-il pas un Avada Kedavra comme il fait d’habitude, plutôt que de le laisser agoniser comme le dernier de ses ennemis ?
Sans compter que s’il le tue à la base, c’est pour s’assurer la propriété de la baguette de sureau (la plus puissante baguette du monde !), et si sa domination tient à ce détail, il aurait pu double-checker que ce soit bien lui qui prenne la vie du porteur de la baguette… même si le changement de propriété n’est pas conditionné qu’à ça (apparemment il suffit de « désarmer »… du coup on se demande bien pourquoi il le tue), il est dans la merde si la baguette juge que c’est le serpent son nouveau propriétaire… (même si le serpent c’est un peu lui-même aussi, bon, bref, brzgfj).

luke skywalker tatooine harry potter

Luke Skywalker aussi était tyrannisé par un oncle qui lui interdisait de faire des trucs marrants.

Et je dirais bien un mot sur la manière dont Neville Longdubat se hisse sur son reste de pont détruit ou encore sur la façon dont Harry se débarrasse de la super baguette à la fin… Mais soit, ok, je critique pas ça non plus, pas plus que la scène où Harry traverse le champs de bataille qu’est devenu Poudlard en balançant des éclairs sans regarder et qui font mouche à tous les coups (les débuts d’un nouveau genre: le fantasy-spaghetti).

Darth vader dark vador harry potter severus rogue

 » Sans déconner Harry! Tu as les mêmes yeux que ta mère! « 

Non, je me ferme ma gueule car je peux comprendre que sur un tournage à plusieurs millions de dollars on puisse avoir autre chose à foutre que de s’occuper de toutes les conneries que je viens d’évoquer… mais ce que je ne comprends pas, les amis, vraiment pas, eh bien vous le découvrirez en lisant la ligne suivante.

Et ce que je ne comprends pas donc, c’est comment, bord d’ailes de mer, alors qu’on voit clairement qu’Harry galère à récupérer une larme de Severus mourant pour la verser dans la pensine, comment donc, au bout du compte il finit par en verser une pleine fiole et butain y a même du rab ! On voit les larmes qui coulent et plongent à grand flot dans la pensine (en faisant des vagues et tout) où elles se mélangent à l’eau pendant des heures… Ils se foutraient pas un peu de notre gueule là quand même ?! C’est le moment où j’ai failli me lever pour exiger le remboursement, surtout que j’aurais été content de les revoir mes 12€ (qu’est-ce que c’est que ces prix pour un ciné ?!).

Emma Watson: la petite sorcière qui changent les Moldus en Durdus.

Emma Watson: la petite sorcière qui changent les Moldus en Durdus.

Vous l’aurez compris, en ce qui me concerne c’est le moment où j’ai décroché. J’ai même pas été surpris de découvrir à la fin qu’Harry Potter est le père de Justin Bieber, ça m’a fait ni chaud ni froid. De toute façon, ayant lu le livre, je savais déjà que la fin était pourrie : l’épisode des dix-neuf ans après qui arrive comme un cheveux sur le jeu de quille. Toute la salle a pouffé durant cette scène qui rappelle ô combien être héroïque à l’adolescence n’empêche pas de devenir un petit fonctionnaire minable à l’âge adulte, avec un meilleur ami alcoolique (message subliminal n°415).

Mais de toute façon je m’en fous de tout ça puisque j’ai vu ce que je voulais voir : les nichons d’Hemione Granger qui se tassent tout seul dans son t-shirt quand elle balance un sort pour ralentir sa chute d’un train-fantôme-de-banquier-gobelin. Dire que l’actrice n’a même pas capté à quoi servait cette scène ! Ni peut-être même le film !!!

La vie est belle.