Warning: Use of undefined constant REQUEST_URI - assumed 'REQUEST_URI' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/nabolocoms/www/wp-content/themes/Divi-child/functions.php on line 73
Le cours de math de Toto | Jay WorldMan
Zéro plus zéro égale la tête à Toto!

Zéro plus zéro égale la tête à Toto!

Toto, notre éternel, estimé et irremplaçable ami Toto, assistait à son cours de math du lundi. La maîtresse, au tableau, énonçait le problème du jour et Toto, pour une fois studieux, y prêtait la plus grande attention :

« Ecoutez-moi bien les enfants », dit la maîtresse, « trois oiseaux sont perchés sur une branche d’arbre. Un chasseur sort son fusil et en tue un. Combien reste-t-il d’oiseaux sur la branche ? »

Les doigts se lèvent… A l’égal de Toto qui bondit sur sa table et gesticule de toute part en répétant « Moi Madame ! Moi ! ». Le phénomène est suffisamment rare pour que la maîtresse y accorde toute l’attention qu’il mérite :
– Toto, je t’écoute, tu connais la réponse ?
– Oh oui Madame, c’est zéro !
– Hmm hmm, et tu peux nous expliquer ton raisonnement Toto ?
– Ben c’est facile : le chasseur tue un des oiseaux et les deux autres s’envolent !

La maîtresse ne peut s’empêcher de sourire : « Ce n’est pas la réponse que j’attendais Toto, mais j’aime bien ta manière de penser. »

Un peu déçu, pensif surtout, Toto se rassoit. Mais à la fin de l’heure, lorsque la classe se vide peu à peu de tous ses élèves, il s’en va trouver la maîtresse :
– Madame, moi aussi j’ai un problème à vous soumettre !
– Vraiment Toto ?

La maîtresse connaît bien le garnement pour lequel elle a d’ailleurs beaucoup d’affection, aussi n’hésite-t-elle pas à l’encourager :
– Vas-y, je t’écoute.
– Ben voilà, explique Toto, c’est trois jeunes femmes qui sont sur un banc, chacune avec une crème glacée. La première la suce, la deuxième la lèche, et la troisième la croque… A votre avis, laquelle est mariée ?

Il n’en faut pas longtemps à la maîtresse pour répondre :
– Je dirais que c’est celle qui la lèche.

Et Toto de la détromper :
– Non, c’est celle qui porte une bague au doigt, mais j’aime bien votre manière de penser.