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Le plaisir et le philosophe | Jay WorldMan
De même que les actes peuvent être objectivement altruistes ou égoïstes, selon l’intention qui les gouverne, certaines actions peuvent objectivement causer du plaisir ou du déplaisir, selon la manière dont elles sont reçues.

Il est évident que le philosophe de l’Aventure recherche l’aventure parce que ça lui plait, et il s’en est fait une philosophie en conséquence >> par la philosophie de l’Aventure, l’aventurier s’explique que c’est l’aventure qu’elles représentent qui justifie son goût pour les choses de la vie, et non les concepts de bien et de mal, lesquels prédisposent à se limiter à un nombre restreint d’aventures.

Néanmoins, il peut être très difficile à quelqu’un, même ayant découvert le pouvoir absolu, de faire de la douleur et du dégoût des plaisirs (bien que cela reste possible).
Dans la plupart des cas donc, si le philosophe de l’aventure se débarrasse de concepts tels que le « bon » et le « mauvais », il conserve ceux du « plaisant » et du « déplaisant » hérités de sa culture ou de son éducation :

  1. Parce que ce sont des concepts difficiles à modifier
  2. Parce que ces concepts ne sont pas aventuricides comme ceux de « bien » et de « mal »

Sur la base de ce deuxième point, l’aventurier n’a pas besoin de se débarrasser de l’héritage de son éducation (sauf dans le cas d’une expérimentation).

Le philosophe de l’Aventure cherche donc à vivre des aventures qui lui plaisent, à se faire plaisir.
Et comme c’est l’aventure qui lui plait en général, c’est l’aventure qu’il recherche en général, même si la forme qu’elle prend peut parfois sembler déplaisante.

Tout en essayant les diverses possibilités que lui offre sa découverte du pouvoir absolu, et les différents personnages qu’il peut incarner pour les vivre, le philosophe de l’aventure crée un ensemble d’aventures qui forment la Grande Aventure de sa Vie.

La Grande Aventure que représente une Vie a une cohérence, basée sur les goûts de l’aventurier, eux-mêmes découlant de ce qui fait l’individu, à savoir :

  1. L’héritage des valeurs de son environnement
  2. L’héritage d’un patrimoine génétique
  3. Une accumulation d’expérience

Si la vie d’un philosophe de l’Aventure n’a pas de cohérence, c’est qu’il a perdu la raison, ce qui est un risque lorsqu’on abuse du pouvoir absolu et qu’on perd complètement ses repères. En cela, la philosophie de l’Aventure est dangereuse bien qu’elle ne cherche pas (et ne peut pas) provoquer la découverte du pouvoir absolu chez les autres, mais propose simplement un moyen d’assumer et de gérer cette découverte.

Concept du personnage idéal dans la philosophie de l’Aventure

Mathieu le dégueu personnage emlématique symbole des crados se met le doigt dans le nez

Chacun cherche son personnage idéal…

Au fur et à mesure que le philosophe de l’Aventure développe son habileté à manier le pouvoir absolu (un exemple est donné dans l’article sur la « philosophie de l’Aventure en pratique : un week-end en Belgique ») qu’il endosse la peau de différents personnages, il va rapidement concevoir un personnage qui lui plait plus que les autres, notamment pour son habileté à lui offrir les aventures les plus plaisantes et à s’en accommoder mieux que n’importe quel autre personnage.

Chez les gens qui n’ont pas découvert le pouvoir absolu, ce personnage s’impose tout seul par la force de l’environnement culturel. Chez le philosophe de l’Aventure, ce personnage est libre, motivé par le seul concept du « plaisant » (cf : Lire l’article sur « Renardt : mon personnage idéal ».

Lorsque le philosophe de l’Aventure découvre son personnage idéal et parvient à l’incarner, il n’a, a priori, plus besoin de faire usage du pouvoir absolu : il est devenu ce qu’il voulait être et a accès à toutes les aventures qu’il considère comme les plus plaisantes ou les plus intéressantes.
Mais :

  1. Certains philosophes de l’Aventure peuvent ne jamais trouver ce personnage ou ne jamais parvenir à l’incarner.
  2. Certains philosophes de l’Aventure peuvent adopter comme personnage idéal la version d’eux-mêmes qui utilise le pouvoir absolu, c’est à dire qui a accès à tous les autres personnages à la fois (cf : l’article sur Nabolo, personnage matrice). Ce choix de personnage multiple peut conduire à une perte de repère et une perte de cohérence de la Grande Aventure qu’est la vie d’un homme… autrement dit à la folie).