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Taken I & Taken II : (coup) critique de films | Jay WorldMan

Aujourd’hui je vous parle de la bilogie Taken, qui sera sûrement une quatuorologie si j’en crois la fin du II, voire plus en fonction de la taille de la famille des méchants… Et vu le nombre de types que Liam Nesson tue dans ces films il y a matière à. Mais débutons plutôt par le débutement.

Taken I

Taken I est un bon film, puisqu’il m’a plu. Qu’est-ce qui s’passe dans Taken I ? Un père de famille divorcé, rejeté par sa femme et snobé par sa fille a un job de merde qui lui permet quand même d’approcher des starlettes, puisqu’il est responsable de sécurité j’sais pas quoi, ce qui va lui servir à briller aux yeux de sa fille, adolescente rebelle qui ne l’estime pas suffisamment pour ce qu’il est vraiment. Qu’est-ce qu’il est vraiment ? Un ancien agent des forces secrètes bien sûr, trucs militaires machins des Etats-Unis d’Amérique qui peut tuer des hommes à mains nues. Eh oui. Tout au long du film, sa fille apprendra à mieux apprécier cette qualité secondaire.

J’ai vu Taken I il y a longtemps et je me rappelle plus des détails du scénario mais plutôt pas mal des messages véhiculés par le film. Comme par exemple : que Paris est une ville ultra dangereuse (la plaque tournante du trafic de femmes) où il est commun de se faire inviter à son arrivée à l’aéroport dans une fausse fête où l’on sera ensuite kidnappée, droguée, violée et transformée en pute, lorsqu’on n’est une femme bien sûr : de telles choses n’arrivent ni aux hommes, ni aux vierges car les vierges SONT DES ETRES PURS !!! Elles seront donc préférablement vendues pour des sommes colossales à des méchants d’origine arabo-terroristo-musulmanes qui les saliront avec leurs vilains doigts marrons. D’où viennent exactement ces méchants ? Du pays arabe qui fait trembler les Etats-Unis depuis des décennies : l’Albanie. En effet, l’Albanie peut frapper l’Amérique n’importe quand et depuis n’importe où, vu que 99% des Américains n’ont aucune idée d’où ça se trouve (contrairement à vous donc). Dans l’EXCELLENT film « Des hommes d’influence » c’est aussi à l’Albanie que Dustin Hoffman et  Robert de Niro décident de déclarer une guerre fictive pour que le président sortant soit réélu. L’Albanie terrifie, et pourtant les Albanais sont loin d’être des tueurs efficaces, on le verra dans Taken II.

Taken II

La transition tombait à point nommé mais en fait j’ai pas fini de vous parler de Taken I. Dans Taken I disais-je, Liam Nesson, que j’aimais bien jusqu’à ce que je le découvre dans le rôle de Zeus, au sein de cette ignominie qu’est « La colère des titans » (ou quelque chose comme ça)… Je n’ai pas retenu le nom de cette merde que je n’ai pas vue non plus, pas au-delà des cinq premières minutes en tous cas, une fois que la voix off a annoncé qu’Hadès était le méchant de l’histoire, or je ne supporte pas qu’Hadès soit méchantisé par nos amis ces connards de scénaristes hollywoodiens sous-prétexte que Héra étant tout à la fois sœur et épouse de Zeus, elle est disqualifiée comme méchante principale des blockbusters américains.

 Et donc je vous disais la chose suivante à propos de Taken I : Liam Nesson y tue plein de gens à mains nues, quasiment rien qu’en les touchant. Les scènes d’action sont efficaces, et la réussite de ce film c’est son rythme. Tout s’enchaîne merveilleusement bien et les morts pleuvent, spécialement parce que Liam ne transige pas : un bon méchant est un méchant mort, y a pas à discuter, ce qui nous évite bien des palabres. Même la meilleure amie de sa fille, kidnappée elle aussi, droguée, violée et finalement crevée d’une overdose n’a pas droit à de longs au revoir : elle avait fauté (puisqu’elle n’était plus vierge) et il était normal que ce personnage disparaisse dans des conditions épouvantables afin d’expier son crime.

Je n’exagère pas : ce qui ont vu le film se rappellent que, lors d’une des toutes premières scènes, la copine-pas-vierge de la fille-vierge lui dit un truc du style :

–          Tu l’as déjà fait toi ? Moi oui.

–          Sérieux ? Mais t’es même pas mariée et tout.

–          Oui mais c’est tellement fun = cool = pas sérieux = mal.

Ca ne m’étonnerait pas que Purity Bear ait sponsorisé le film.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mtBTafgam7M[/youtube]

A chaque fois que je mâte cette vidéo je peux pas m’empêcher de baiser mon vieil ours en peluche par tous les trous. Mais revenons à Liam : à la fin du film il sauve sa fille et tue l’innocent bédouin qui venait pourtant de la payer à prix d’or. La morale n’est donc pas tout à fait sauve, mais l’hymen de la fille oui, et c’est ce qui compte.

Tekken II

Dans Taken II, Liam est réhabilité en tant que père et que mari : comme quoi tuer une centaine de personnes à mains nues ça vous redonne du crédit auprès des femmes. Pour autant, le film s’ouvre sur une angoisse : Kim, sa fille, a un petit-ami qui aimerait bien la baiser. Il y a même une scène où il met ses doigts dans le bas de son dos… Pardon : je parle bien du milieu de son dos (critères français), et il ne s’agit pas d’une scène pour plaire au spectateur, elle est même censée lui faire peur (musique, ambiance). Heureusement Liam sait où le mec habite parce qu’il a suivi le trajet de sa fille au GPS et il arrive juste avant que l’irréparable soit commis : que son petit-ami mette sa XXXX* dans sa XXXX** (*langue, **bouche). Bizarrement, Liam ne tue pas tout de suite le petit ami de sa fille à mains nues. C’est d’ailleurs la seule vraie scène à suspense du film, vu que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec Liam meurent inévitablement dans les autres. Léger bémol : son ex-femme et sa fille ne sont pas toujours d’accord avec lui non plus et elles ne meurent pas, mais elles souffrent horriblement, jusqu’à ce qu’elles changent d’avis.

Le reste du film est donc plutôt passable et pourrait se résumer à quelques grandes lignes… Je m’imagine très bien les scénaristes (même si à mon avis ils ne devaient être qu’un), en train de discuter, dans leur cave :

–          J’ai une trop bonne idée : si un mec est kidnappé il peut compter les secondes de sa montre et entendre les bruits du dehors du camion pour savoir où il est.

–          Sérieux ? Mais comment ça ?

–          Ben il a qu’à appeler sa fille avec son micro-portable carré planqué dans sa chaussette et lui demander de dessiner des cercles sur une cartes : lui se trouve où les cercles se touchent, forcément !

–          Trop bien, faisons un film !

Le reste du contenant sera rempli d’hommes qui se font tuer à mains nues, et de quelques flinguades aussi. Ce grand nombre de meurtres étant rendu possible grâce à la nullité exacerbée des Albanais en tant que criminels. Rien qu’au début, ils font pitié les pauvres : ils sont tous au cimetière en train de pleurer leurs frères tombés dans Taken I, des figurants qu’on se rappelle même plus. Le big boss, c’est le papy du village qui n’est à prendre au sérieux que parce qu’il parvient à tuer des agents français (donc de seconde zone) qui trahiront l’identité de Liam au bout de quelques baffes seulement (« les Français, on peut compter sur eux » : c’est le modo des scénaristes sauce républicain). D’ailleurs la plupart des Albanais meurent parce que Liam les prend par surprise alors qu’ils regardent un match de foot. Il y a au moins deux scènes comme ça qui foutent bien la honte aux Albanais. Après « Des hommes d’influence » on se doutait déjà que les Etats-Unis se battaient un peu les couilles de leurs relations diplomatiques avec l’Albanie, ou plus simplement qu’il n’y a pas de pétrole là-bas. Taken II prouve que les ressources naturelles de ce pays sont décidément très maigres.

Heureusement, un Albanais est là pour sauver la face, un gros type qui se bat contre Liam presque loyalement (il lui sort un couteau de derrière les fagots quand même), ce qui lui vaut l’insigne honneur de se faire fermer les paupières par Liam lui-même (après que Liam l’ait tué, ce qui compense bien la douceur de ce geste, presque sensuel – le seul du film).

Et puis après c’est au tour du papy big boss de mourir. Il l’a bien mérité quand même (et ce coup-ci je suis d’accord) parce qu’il est sacrément con (en plus d’être inefficace). En effet, alors que Liam prêche le pardon en lui proposant de lui laisser la vie sauve afin d’éviter que ses autres fils ne cherchent à le venger à son tour, ce qui conduirait inévitablement à la production d’un Taken III, Papy fait le choix du fourbe en tentant de tuer Liam avec l’arme (vide) que ce coquin de Liam lui a laissé avant de lui tourner le dos ! Papy ne se doute de rien bien sûr, tellement l’astuce est finaude : il tire à blanc et Liam revient pour l’achever.

Voilà ce qui arrive quand on fait mal son job de méchant : les bons méchants, eux, survivent jusqu’à l’épisode suivant. Au crédit de Papy Big Boss on peut toutefois mettre deux petites scènes :

1-      Lorsque Liam est attaché, Papy lui décrit comment sa fille sera violée par plein de mâles en ruth puis abandonnées aux chiens, ce qui conduira sans aucun doute à la perte de sa VIRGINITE (cruel !)

2-      Lorsque la meuf de Liam est attachée, Papy lui rappelle qu’elle est une bonne mère, brave et courageuse (puisqu’elle est américaine et qu’elle vote républicain), mais que, quand même, il va la découper en morceaux (s’ensuit alors la scène des mini-ciseaux qui descendent le long du décolleté… mais Papy n’ose pas la blesser >>> tu m’étonnes : la meuf en question c’est Phénix, la mutante des X-Men : elle peut désintégrer tout le monde – même Liam – si elle veut).

Malgré toutes ses tares, j’ai aimé Taken II (moins que le I mais quand même), grâce à ces micro-scènes d’anthologies qui parsèment le film, lorsque Liam donnent des instructions à ses femmes (meufs et filles) et qu’au lieu d’obéir elles lui demandent des explications. On peut même sentir que l’acteur a pris plaisir à jouer ces scènes où il leur intime jusqu’à trois ou quatre fois de fermer leurs gueule avant d’enfin leur expliquer comment elles doivent sauver leur vie. Ca vaut un bon Crocodile Dundee et j’irai voir Taken III si la fille de Liam est toujours vierge d’ici là, ce que la fin du film ne promet pas, hélas, vu que le petit-ami est invité à déjeuner à la table de Liam, qui une fois encore ne le tue pas à mains nues, au prétexte que sa fille déclare qu’officiellement, elle « l’aime beaucoup ». Purity Bear est encore passé par là… Je vous laisse, mes peluches m’appellent : je vais me mater un bon vieil épisode des popples en me masturbant.