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La bite (+18) | Jay WorldMan
mineur

Sur le Nabolo-blog, les mineurs ne lisent pas la même chose que nous et cela peut avoir de graves conséquences : difficultés à s’endormir, cauchemars, angoisses, banalisation de la violence, agressivité. Pour les protéger, respectons le label (+18)!

(le « +18 » signifie que l’article risque de choquer les mineurs, rien à voir avec la taille du sujet étudié)

Aujourd’hui je vous parle d’un sujet qui m’a été réclamé par la petite Emilie, 13 ans, de Champigny-sur-Marne : la bite.

Nous ne nous intéresserons pas à son usage sexuel, il y a des sites spécialisés autrement mieux informés (modestie quand tu nous tiens !) qui étudient le sujet en long et en large. Non, nous parlerons de son usage ludique, dont on traite si peu souvent, au grand désespoir de toutes ces femmes qui rêvent de savoir ce que ça fait « d’avoir une bite » et quelles sont les choses merveilleuses qu’on peut faire avec.

Alors la bite, c’est génial ! Oh que oui, vous avez raison d’être jalouses ! La bite ? On peut la tripoter quand on s’ennuie ; on peut la mettre du côté gauche OU du côté droit ; elle sert de periscope dans la baignoire ; quand on fait pipi on peut appuyer dessus et empêcher le pipi de sortir : ca fait comme un tuyau d’arrosoir dans les premiers Disney, quand Dingo marche sur le tuyau sans faire attention et que ca gonfle, gonfle, gonfle et… BOUM ! HAHAHAha ! (non je déconne, ça fait pas vraiment comme ça. Mais presque.) Certains (comme le dictionnaire Larousse) prétendent même qu’on peut se servir de la bite pour amarrer les bateaux, mais perso je suis pas convaincu.

La bite est tellement géniale que je m’étonne qu’il n’y ait pas encore de « fête des bites », au moins une fois par an. Mais son instauration ne saurait trop tarder et c’est dans cet esprit j’ai adapté un petit poème, de ceux qu’on destine aux mamans pour leur propre fête (l’original est sur ce site) :

ma bite à moi

C’est beau ! De quoi s’étonner que la France soit si pauvre en poètes de qualité depuis quelques décennies…

En tous cas, avec la bite, on peut faire plein de trucs : des plus ou moins ardus, des plus ou moins fantaisistes, et en exclusivité pour l’EXCELLENT Nabolo-blog, voici cinq tours de passe-passe, pour vous, mesdames (les garçons connaissent déjà), si jamais vous décidez de vous faire opérer :

Jouer de la musique avec sa bite :

Comme avec n’importe quel instrument, cela nécessite un peu de préparation. Saisissez votre bite par la podubout (pas avec les ongles) et étirez-la jusqu’à son maximum. Répétez l’opération de trois à quatre reprises (notez que l’exercice est plus facile par temps chaud).

Une fois que la podubout est bien étirée, elle pendouille sur votre bibou. Saisissez alors votre bite à la base et balancez-la de gauche à droite, ou de droite à gauche (selon vos convictions politiques). Bon ! Vous avez l’instrument bien en main ! Frappez-en l’intérieur de votre cuisse gauche (ou droite si vous êtes gaucher) : votre bite produit un son guttural particulièrement drôle qui vous permettra d’égayer vos soirées !

Notez que la bite est l’unique instrument de musique qui ne se joue que d’une main, ce qui vous laisse l’autre main pour jouer d’un quelconque autre instrument de musique qui ne se jouerait que d’une main !

Transformer sa bite en foufoune :

Comme pour le tour précédent, saisissez votre podubout avec une main, mais pas avant d’avoir passé la main sous l’entre-jambe, cette fois. Allongez ensuite votre bite en la tirant vers l’arrière jusqu’à ce que sa base disparaisse entre vos testicules : en effet, la peau des testicules se replie par-dessus, donnant à votre bite l’apparence d’une motte de chair avec une fente au milieu, l’exacte réplique d’une foufoune !! Magique ! (pour un meilleur effet : se raser avant).

Soulever des objets avec sa bite :

Il faut tout d’abord mettre sa bite en état d’érection. Ce n’est pas dur, la chambre de votre sœur est à côté : faufilez-vous discrètement à l’intérieur pendant qu’elle regarde Secret Story, et subtilisez la version blonde de sa « barbie pétasse ». De retour dans votre chambre, retirez-les vêtements de la poupée. A présent vous pouvez déplacer des trombones et des ciseaux en vous faufilant à l’intérieur ! Pratique !

S’enflammer la bite :

Vous avez besoin d’un alcool fort, voire d’un petit pot d’essence si vous pouvez vous en procurer. Aspergez votre bite du liquide inflammable choisi puis, à l’aide d’un briquet (ou d’une allumette), mettez-y le feu. Et voilà, le tour est joué : votre bite brûle !

Pratiquer la bifle :

La bifle est une technique secrète issue d’arts martiaux ancestraux. Mal exécutée elle peut-être mortelle pour celui qui la pratique. Son nom vient d’un mélange de celte et de latin, et plus précisément des mots « bite » et « gifle », la bifle consistant à gifler de la bite un de ses contemporains.

La partie pratique de cette technique n’est pas tellement compliquée, une bonne part de la réussite de l’opération étant conditionnée par l’effet de surprise (à moins d’avoir une très longue allonge). Le plus difficile à gérer est donc la partie mentale, afin d’obtenir le bon « feeling » qui permettra de choisir une cible pas trop nerveuse et d’anticiper sa riposte… Bien exécutée, la bifle est l’arme d’humiliation suprême. Je n’ai eu à y recourir qu’une seule fois, chers fans, mais l’histoire vaut la peine d’être racontée, dans…

« COMMENT J’AI BIFLé MON PÈRE »

Par un auteur anonyme

krilin statuette

Mon père vu de dos.

Août 2009. Il faisait chaud, c’était l’été… Ma bite pendait allègrement sous ce maillot de bain que je conserve tout au long des vacances. Je venais de me retaper toute ma collec’ de « Picsou géant » et je ne trouvais plus rien à foutre.
C’est alors que j’aperçus le crâne chauve de mon père, luisant au soleil, là-bas, sur la terrasse. Il était 17 heures, l’heure qui suit sa sieste et précède son apéro, l’heure à laquelle il aime à se plonger dans des romans tels que « Le bûcher des vanités », « Nouvelles du paradis », « Cent ans de solitude », ou d’autres conneries que je n’ai pas lues rien que parce qu’il me dit toujours que « tu devrais lire ça, toi qui veux devenir écrivain », comme si le fait de vouloir écrire oblige qu’on s’intéresse à la concurrence. Rien que d’y penser, ça m’a foutu les boules : c’était le moment ou jamais de faire table rase de mon complexe d’Œdipe ; de tuer le père : c’était le moment ou jamais de lui coller une bifle !!

Je me suis approché, subrepticement : le bougre s’était lové dans une chaise longue, s’y croyant à l’abri. Je voyais le reflet de son visage dans ses grosses lunettes, penchées au-dessus de son butin de bouquin (butin : le juron de l’aventurier !). Il n’a pas bronché quand j’ai sorti ma bite. Ma sœur n’était pas loin, elle m’a vu amorcé un mouvement de hanche et a juste eu le temps de crier :
– Mais qu’est-ce que tu fais ?! Nooooooooooooooooooooooooooon !!

Trop tard. Grâce à la formidable élasticité de mon appendice spongieux, le coup avait porté comme l’éclair : PAF ! (ou plutôt : « peuf ! ») Je venais de tuer le père au nom de ma sœur aussi. Le son a retenti comme le symbole de cette guerre générationnelle qui tarde tant à se déclarer entre les enfants-de-la-télé et les baby-boomers. Mon père n’a pas réagi tout de suite. Il a vaguement tourné la tête, faisant mine de n’avoir rien senti. Puis, m’ayant découvert l’arme à la main, il a grogné :
– Oh putain ! Fous-moi la paix avec tes conneries. C’est un super roman, ça, en plus, tu sais ? Tu devrais le lire, toi qui veux devenir écrivain.

Voilà.

C’est tout.

Je n’ai rien obtenu d’autre qu’un fou rire de ma sœur.

Les soixante-huitards sont trop forts : on n’arrivera jamais à les détrôner. Ils nous passent tout et même la bifle, la terrible bifle mythique portée en pleine tête ne parvient pas à les outrager.

C’est pas demain la veille, bon dieu, de leurs adieux.

*

C’est fini pour aujourd’hui les amis ! La semaine prochaine : la couille.