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Jéroméo dans : Rolling Stonehenge | Jay WorldMan

Jéroméo parcourt le monde à la recherche de l’Aventure.
Il nous raconte les épisodes de son périple…
Pour toi, petite !

Jéroméo, l’amoureux de l’Aventure
dans
ROLLING STONEHENGE

La fin du monde est imminente petite. Quelle aventure ! Mais dans leurs prédictions cataclysmiques, ces peaux-rouges d’Aztèques n’avaient pas tout prévu, et notamment pas que je sois de la partie. Vrai que je m’y prends un peu tard mais j’ai la ferme intention d’empêcher le pire. Prenant mon courage à une main (adventure style) je saute aventureusement dans un train supersonique qui va sous la mer (oui, ça existe) pour rejoindre le premier pays de peaux rouges à proximité afin d’en apprendre davantage sur leurs ruines et leur prédictions… je veux bien sûr parler de l’Angleterre.

Pas de problème durant la traversée, hélas, pas la moindre attaque de piranhas. Et c’est ainsi que j’arrive en Angleterre, oui petite, le pays de ces enfoirés qui ont brûlé Jeanne d’Arc. J’ai beau être citoyen du monde, je déteste le gâchis et les tueurs de femmes : comme dit ma mère je suis un féministe – comparé à mon père.

On m’avait souvent vanté la jovialité des pubs de l’Angleterre, et franchement je les ai trouvées plutôt banales, sauf une qui proposait un aller-retour en bus vers la destination fatidique, mystérieuse et dangereuse de mon périple : Stonehenge, ou « pierre suspendre » en français (merci google translate).

As-tu déjà visité Stonehenge ? Non, ça ne m’étonne pas petite, on sait si peu de chose sur ce monument antique que je me devais d’investiguer. La route pour y accéder n’est pas facile. Nos amis Anglais conduisent comme des putain de bâtards de mes deux et le chauffeur du bus était obligé de rouler sur le côté gauche pour éviter les voitures qui nous arrivaient de face. Plus de peur que de mal heureusement, même si j’ai pas mal uriné.

Après quelques heures à traverser des landes, brumeuses donc, qui devaient cacher de féroces prédateurs du style loups-garous-zombies (il me semble même avoir aperçu un corbeau), nous arrivons près d’un large rond point contigu à un parking.

« Stonehenge » dit le panneau. Enfin. Il faisait si froid que j’en avais des frissons, de ceux qui raffermissent mes fesses et ramènent la taille de mon fouet à la moyenne nationale.

Equipé de mon audioguide, in french of course (je suis « citoyen du monde-français »), que je me suis procuré au guichet, j’avance dans le couloir souterrain qui doit me mener au plus vieux site archéologique que le monde ait connu. L’audioguide précise : « Vous arrivez à Stonehenge, le long de ce couloir imaginez la vie à l’époque, époque que nous ne connaissons pas avec certitude mais nous pensons qu’il se pourrait bien que ce soit 2000, ou peut-être 3000 avant Jésus Christ. »

Je quitte le souterrain pour me retrouver sur le rond point de tout à l’heure ! Il y a des pierres en désordre posées dessus. C’est quoi cette arnaque ?! L’audioguide a l’air de vouloir dire quelque chose mais j’ai du mal à comprendre à cause du bruit des camions et des voitures de la route : « Vous voyez cette dalle là-bas ? Eh bien nous ne savons pas à quoi elle sert. Remarquez comme les pierres ont été alignées, parallèlement sur la droite puis perpendiculairement sur la gauche, pour une raison qui nous est tout à fait inconnue… »

La visite se poursuit. « Il semblerait que Stonehenge ait été élevé exactement dans l’axe du soleil levant. Pourquoi cette préoccupation chez ces hommes préhistoriques ? Pourquoi tant d’efforts afin d’élever ces pierres une à une ? Pour quel dieu, quelle déesse ? Nous n’en avons strictement aucune idée. »

Le mystère perdure… mais restera-t-il entier ? Tout à coup j’ai comme une révélation : je suis trop rolling pour être henge, petite. D’un seul coup d’un seul, j’arrache l’audio-guide de mon cou en passant le fil au-dessus de ma tête (pour pas le déchirer) et le jette d’un geste en le posant doucement dans les mains de la vieille du guichet que je quitte sans aucun regret, aucun

La fin du monde ? Ce n’est rien d’autre qu’un message petite, celui de vivre chaque jour comme s’il n’aura pas de lendemain. Libre dans nos têtes et dans nos actes, libres de réaliser nos fantasmes les plus fous sans aucun complexe, comme le week-end prochain par exemple, où justement je suis dispo.

D’ici que je te raconte, petite, rappelle-toi de toujours emprunter le chemin de l’Aventure. Et qui sait ? Il te mènera peut-être jusqu’à moi.

With love,

Jéroméo, l’amoureux de l’Aventure

Ps : si tu n’aimes pas marcher, mon numéro et mon adresse sont disponibles à la rédaction…